Proscare (Finastéride) vs alternatives : comparaison détaillée

Vous cherchez à comprendre si Proscare est réellement la meilleure option pour lutter contre la chute de cheveux ou s’il existe des alternatives plus adaptées à votre situation? Cet article décortique le finastéride contenu dans Proscare, le compare à d’autres traitements et vous donne les critères pour faire un choix éclairé.
Points clés
- Le finastéride bloque la DHT, hormone principale responsable de l’alopécie masculine.
- Dutastéride agit de façon similaire mais bloque deux enzymes, ce qui peut être plus efficace pour certains patients.
- Minoxidil stimule la croissance en augmentant le flux sanguin du cuir chevelu, mais n’intervient pas sur les hormones.
- Les approches non‑pharmaceutiques (PRP, greffe, Saw Palmetto, biotine) offrent des solutions complémentaires ou alternatives, avec des profils d’efficacité et de risque très variés.
- Le choix dépend de votre stade de perte, de votre tolérance aux effets secondaires et de votre budget.
Qu’est‑ce que Proscare (Finastéride)?
Proscare est un médicament générique contenant du Finastéride, un inhibiteur de la 5‑α‑réductase de type II. Commercialisé depuis les années 1990 pour l’hyperplasie bénigne de la prostate, il a été approuvé en 2011 pour le traitement de l’alopécie androgénétique chez les hommes.
Chaque comprimé de Proscare délivre 1mg de finastéride, dose recommandée pour la chute des cheveux. Le principe actif agit en réduisant la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), hormone qui attaque les follicules pileux.
Comment fonctionne le finastéride?
Le finastéride inhibe la 5‑α‑réductase de type II, responsable de 70% de la production de DHT dans le cuir chevelu. En limitant la DHT, les follicules restent plus longtemps en phase anagène (croissance) et la miniaturisation retardée. Les études cliniques montrent une réduction moyenne de la DHT de 70% après trois mois de traitement, avec une augmentation du nombre de cheveux de 10 à 15% chez les participants.
Le traitement nécessite généralement une utilisation continue pendant 6 à 12mois avant d’observer des résultats visibles. L’arrêt du médicament entraîne souvent une reprise de la perte, car la DHT revient à son niveau de base.

Alternatives principales
Voici les options les plus répandues, avec leurs mécanismes, avantages et limites.
- Dutastéride: inhibiteur de la 5‑α‑réductase de type I et II, bloque près de 90% de la DHT. Utilisé à 0,5mg/jour pour la chute de cheveux, il peut offrir une réponse plus forte que le finastéride, mais le risque d’effets sexuels est légèrement plus élevé.
- Minoxidil: vasodilatateur topique à 2% ou 5% disponible en spray ou mousse. Il agit en augmentant le flux sanguin et en prolongeant la phase anagène. Efficace surtout sur le sommet du crâne, il ne touche pas la cause hormonale.
- PRP (Plasma riche en plaquettes): traitement esthétique où le sang du patient est concentré en plaquettes puis injecté dans le cuir chevelu. Les facteurs de croissance stimulent les follicules. Résultats très variables, nécessite plusieurs séances.
- Greffe de cheveux: technique chirurgicale (FUE ou FUT) qui déplace des follicules sains du zona occipital vers les zones dégarnies. Solution permanente, coût élevé, période de récupération post‑opératoire.
- Saw Palmetto: extrait de plante contenant des composés qui inhibent partiellement la 5‑α‑réductase. Disponible sous forme de gélules; efficacité modeste mais profil d’effets secondaires très bas.
- Biotine (vitamine B7): souvent associée à des compléments capillaires. Améliore la santé globale du cuir chevelu mais n’a pas d’impact direct sur la DHT.
Comparaison détaillée
Traitement | Mode d’action | Efficacité moyenne | Temps d’observation | Effets secondaires majeurs | Coût (€/an) |
---|---|---|---|---|---|
Proscare (Finastéride) | Inhibe 5‑α‑réductase type II | +10% à +15% de densité capillaire | 6‑12mois | Diminution libido, troubles érectiles (≈2%) | ≈120 |
Dutastéride | Inhibe 5‑α‑réductase type I & II | +15% à +20% | 6‑12mois | Effets sexuels (≈4%), risque hormonal | ≈150 |
Minoxidil (topique) | Vasodilatateur, prolonge phase anagène | +5% à +10% | 3‑6mois | Dermatite locale, hyperkératose | ≈80 |
PRP | Facteurs de croissance stimulants | Variable (0‑30%) | 6‑12mois (plusieurs séances) | Douleur ponctuelle, hématome | ≈800 |
Greffe de cheveux | Transplantation de follicules sains | Rétablissement permanent (80‑90% density) | 9‑12mois | Infection, cicatrice | ≈2500‑5000 |
Saw Palmetto | Inhibition partielle de 5‑α‑réductase | +2% à +5% | 6‑12mois | Aucun rapporté | ≈50 |
Biotine | Améliore la kératinisation | +1% à +3% | 3‑6mois | Aucun | ≈30 |
Facteurs à considérer pour choisir
- Stade de la perte. Si la calvitie n’est pas encore avancée, un traitement hormonal (finastéride ou dutastéride) combiné à du minoxidil donne souvent les meilleurs résultats.
- Intolérance aux effets secondaires. Les patients sensibles aux troubles sexuels peuvent privilégier le minoxidil ou des solutions naturelles comme le Saw Palmetto.
- Budget. La greffe représente un investissement unique élevé, tandis que le finastéride reste économique sur le long terme.
- Temps disponible. Les procédures comme le PRP nécessitent des séances régulières; le finastéride fonctionne en prise quotidienne simple.
- Préférences personnelles. Certains préfèrent éviter les médicaments oraux et optent pour des produits topiques ou des compléments.

Risque et effets secondaires
Le finastéride, même à faible dose, peut entraîner une diminution de la libido ou des troubles de l’érection chez environ 2% des hommes. Ce risque est dose‑dépendant; la moitié des patients le signalent au cours de la première année, puis le phénomène s’atténue.
Le dutastéride, du fait de son spectre plus large, a un taux d’effets secondaires légèrement supérieur (≈4%). Le minoxidil peut provoquer une irritation du cuir chevelu, surtout en concentration 5%.
Les solutions naturelles (Saw Palmetto, biotine) montrent un profil de sécurité excellent, mais leurs bénéfices restent modestes et souvent insuffisants en cas de perte avancée.
Conseils pratiques
- Commencez par consulter un dermatologue ou un trichologue: il pourra mesurer le niveau de DHT et évaluer le stade de perte à l’aide du score de Hamilton‑Norwood.
- Si vous choisissez le finastéride, respectez la dose de 1mg/jour et ne sautez pas de prises: la constance est la clé du succès.
- Combinez systématiquement un inhibiteur de DHT avec du minoxidil 2% ou 5% pour maximiser la densité capillaire.
- Surveillez les effets secondaires pendant les trois premiers mois; informez votre médecin immédiatement en cas de troubles sexuels persistants.
- Pour les patients cherchant une solution sans ordonnance, commencez par le Saw Palmetto (160mg/jour) et la biotine (5000µg/jour), tout en acceptant des gains limités.
Foire aux questions
Le finastéride fonctionne‑t‑il chez les femmes?
Le finastéride n’est pas indiqué pour les femmes en âge de procréer à cause du risque de malformations fœtales. Certaines études montrent une efficacité chez les femmes ménopausées, mais le médicament reste hors AMM pour ce public et doit être prescrit avec précaution.
Combien de temps faut‑il pour voir les premiers résultats avec Proscare?
Environ trois à quatre mois pour observer une diminution de la perte et six à douze mois pour voir une repousse visible. La patience est indispensable; arrêter trop tôt conduit souvent à la rechute.
Le dutastéride est‑il plus puissant que le finastéride?
Oui, le dutastéride bloque plus de DHT (≈90% contre 70% pour le finastéride) car il agit sur deux isoformes de la 5‑α‑réductase. Cela se traduit souvent par une meilleure repousse, mais augmente le risque d’effets sexuels.
Le PRP est‑il une solution permanente?
Non, le PRP stimule la croissance mais n’arrête pas la perte sous‑jacente. Les résultats tendent à se stabiliser pendant 12 à 18 mois, après quoi une nouvelle série de séances peut être nécessaire.
Dois‑je prendre de la biotine en même temps que le finastéride?
La biotine peut améliorer la santé du cuir chevelu, mais elle n’interfère pas avec le finastéride. Si vous n’avez pas de carence, un apport de 5000µg/jour est suffisant et sans risque d’interaction.
Sophie Worrow
octobre 15, 2025 AT 17:03Je trouve que le tableau comparatif est vraiment clair, surtout la partie sur les effets secondaires. Le finastéride montre un bon rapport efficacité/prix pour la plupart des patients. Il faut toutefois garder à l'esprit que chaque crâne réagit différemment, donc la surveillance médicale reste cruciale. Si vous êtes sensible aux troubles sexuels, le Saw Palmetto peut être une bonne porte d'entrée. En tout cas, l’option de combiner minoxidil et finastéride est souvent la plus efficace.
Gabrielle GUSSE
octobre 15, 2025 AT 17:06Ce tableau m’a littéralement renversé la chemise !
Dominique Orchard
octobre 15, 2025 AT 17:10Un conseil pratique : mesurez votre DHT avant de choisir un traitement. Cela vous donne une base objective pour suivre les progrès. Beaucoup de patients oublient que le finastéride agit surtout sur la DHT du cuir chevelu, pas du reste du corps. Combinez-le avec une bonne hygiène capillaire et le minoxidil pour booster les résultats. Ne sautez aucune dose, la constance est la clé du succès.
Bertrand Coulter
octobre 15, 2025 AT 17:13Faire un tableau c’est bien mais le vrai problème c’est la patience les gars
Les résultats attendent plusieurs mois et il faut accepter le processus
Le finastéride ne sert à rien si on l’arrête trop tôt
Il faut vraiment suivre les consignes du médecin
Lionel Saucier
octobre 15, 2025 AT 17:16En tant que professionnel de la dermatologie je ne peux pas m’empêcher de souligner plusieurs points cruciaux que vous avez peut‑être négligés dans votre comparaison. Tout d'abord, la sélectivité de l'inhibition enzymatique diffère non seulement entre le finastéride et le dutastéride, mais aussi parmi les isoformes de la 5‑α‑réductase présentes dans différents tissus, ce qui influe sur le profil d'effets secondaires systémiques. Ensuite, les études cliniques de phase III révèlent que le dutastéride offre une réduction de la DHT d’environ 90 % contre 70 % pour le finastéride, mais cette supériorité biologique ne se traduit pas toujours en gains capillaires proportionnels en raison de la variabilité interindividuelle de la sensibilité folliculaire. En outre, les données de pharmacovigilance montrent une incidence légèrement plus élevée d'effets sexuels chez les utilisateurs de dutastéride, ce qui nécessite une discussion approfondie avec le patient sur le rapport risque‑bénéfice. Il faut aussi prendre en compte le coût réel du traitement, car le prix annuel du dutastéride est souvent supérieur de 30 % à celui du finastéride, ce qui peut être un facteur limitant pour de nombreux patients. Par ailleurs, le minoxidil, bien qu’il n’agisse pas sur la DHT, possède un effet vasodilatateur qui améliore la perfusion du follicule, et lorsqu’il est associé à un inhibiteur de DHT, les études montrent une augmentation additive de la densité capillaire. Les thérapies combinées nécessitent toutefois une observance rigoureuse afin d’éviter la confusion des effets secondaires. Concernant les approches non‑pharmaceutiques comme le PRP, la littérature reste hétérogène : certains protocoles montrent des gains de 10‑20 % de densité, tandis que d’autres ne détectent aucun bénéfice statistiquement significatif, ce qui rend la décision de les inclure dans un plan de traitement dépendante de l’expérience clinique. De même, le Saw Palmetto possède un profil de sécurité excellent, mais les études randomisées contrôlées sont limitées en taille, ce qui empêche de conclure à une efficacité comparable aux inhibiteurs synthétiques. Enfin, il est essentiel de rappeler que l’arrêt brutal du finastéride entraîne généralement une recidive de la perte capillaire en moins de six mois, soulignant l’importance d’une stratégie de maintien à long terme ou d’une transition graduelle vers d’autres modalities. En résumé, le choix du traitement doit être individualisé, prenant en compte le stade de la perte, les comorbidités, les préférences du patient, ainsi que les contraintes économiques et de suivi.
Romain Talvy
octobre 15, 2025 AT 17:20J’ajoute que la consultation d’un trichologue permet souvent de préciser le stade de Norwood‑Hamilton, ce qui oriente le choix entre inhibiteur hormonal et simple stimulation topique. Un petit rappel : la prise régulière de finastéride est indispensable pour conserver les gains obtenus.
Alexis Skinner
octobre 15, 2025 AT 17:23👍 Super article, très complet ! J’aime la clarté du tableau, ça aide à se faire une idée rapidement. 👏 N’hésite pas à ajouter plus de liens vers des études, ce serait top ! 😊
Alexandre Demont
octobre 15, 2025 AT 17:26Il faut reconnaître que la présentation est d'un raffinement intellectuel rare dans le domaine des forums de santé capillaire. La prose, bien que parfois alambiquée, témoigne d'une érudition qui dépasse les simples digestions de données cliniques. Toutefois, l’on ne peut s’empêcher de remarquer que l’élan narratif s’attarde parfois sur des considérations secondaires, détournant l’attention du lecteur moins patient. En somme, le texte reste une référence, même s’il aurait gagné à être plus concis et direct dans les sections relatives aux traitements de première ligne.
Jean Bruce
octobre 15, 2025 AT 17:30Continue comme ça, ces infos donnent vraiment de l’espoir ! 😊
Jordy Gingrich
octobre 15, 2025 AT 17:33Le jargon pharmacodynamique présent dans le tableau révèle un aperçu pointu du mécanisme d’inhibition enzymatique, ce qui est appréciable pour les spécialistes.
Ludivine Marie
octobre 15, 2025 AT 17:36Il est regrettable que le texte ne souligne pas davantage les risques éthiques liés à la prescription de finastéride chez les jeunes adultes. Une mise en garde plus ferme aurait été souhaitable afin de prévenir les abus.
fabrice ivchine
octobre 15, 2025 AT 17:40Les chiffres sont bien présentés, mais il manque une comparaison avec les données de suivi à long terme. Une analyse plus profonde aurait renforcé la crédibilité de l’article.
James Scurr
octobre 15, 2025 AT 17:43Je soutiens pleinement l’idée de combiner finastéride et minoxidil ; c’est la stratégie la plus efficace selon les études récentes. Ne restez pas dans le doute, passez à l’action avec l’accompagnement d’un professionnel.
Margot Gaye
octobre 15, 2025 AT 17:46En se référant aux données de l’étude XYZ (2022), on observe que le taux de repousse moyen avec le finastéride à 1 mg est de 12,3 % ± 2,1 % chez les patients de type A. Ce chiffre s’aligne avec les attentes cliniques et justifie l’usage de ce traitement de première ligne.
Denis Zeneli
octobre 15, 2025 AT 17:50Philosophiquement, la perte de cheveux peut être perçue comme un rappel de notre mortalité, mais la science nous offre des moyens de la contrer. Cela dit, chaque traitement doit être évalué à la lumière de nos propres valeurs et limites.
Gabrielle Aguilera
octobre 15, 2025 AT 17:53J’ai testé le combinaison finastéride + minoxidil pendant huit mois et j’ai remarqué une densité accrue, surtout sur le vertex. J’ai aussi ajouté du Saw Palmetto pour réduire les effets sexuels mineurs, et ça a été un vrai plus. N’hésitez pas à suivre votre dosage, la patience paie toujours. Et surtout, gardez le moral ! 🌟